dimanche 21 novembre 2010

Tunisie: culture et imprevus

Au matin on prend la route assez tôt, je fais une variante par une belle piste qui longe la mer jusqu'à sidi Merching, petit village pécheur. Il fait bon, le paysage est fabuleux et je suis d'une très bonne humeur, content d'avancer et de q tout a l'air de rouler comme prévu






Et je rejoins les Belges pour continuer vers le sud








Arrive a Beja je essaye de prendre une piste qui passe a cote de un lac, pas des chances il y des travaux partout et je ne trouve pas la piste, je continue et demande au flics qui me disent q je finirais surement par trouver;..je je il sont marrant par ici les flics
Du coup je prends la suivante piste direction au lac


Pero cada vez es mas estrecha y acaba siendo unos caminos entre arados, el barro es muy espeso y decido dar media vuelta

Mais ça devient de plus en plus étroit, il y a des champs sur le cotes et la boue devient vite un problème. Je fais demie tour....
Mais il y a pas moyen d'avancer, je nettoie les roues mais c'est très collant et après un tour de jante tout est bloque a nouveau. Je remonte la piste avec bcp d'arrêts pour nettoyer mais avancer ça devient très complique. Âpres une demie heure comme ça je finis par cramer l'embrayage.
La situation se complique, la moto n'avance plus, pas d'embrayage et trop de boue dans les passage des roues, de plus je commence a sentir la fatigue, au moins j'ai de l'eau en suffisance.
Heureusement un jeune fermier qui promenait les vaches s'arrête et me donne un bon coup de mains pour sortir de la; c'est seulement après 3/4 d'heure q on arrive q faire les 300mt pour rejoindre la piste en bon état d'où je venais


Je passe un coup de fil a un gars qui descend de palermo qui bosse chez ktm voir si il sait prendre un embrayage avec lui, puis je sonne au belges pour qui me donne mes brols pour q il s puissent continuer son voyage (l'algerie est tombe a l'eau et font un tour en Tunisie).
 Après qques heures d'attente et pas mal de sms pour dire ou je me trouvais je les vois venir au loin, je suis très content de les voir, au moins je ne suis pas tout seul dans les champs tunisiens;
Je approche une maison des alentours pour voir si je sais laisser la moto la bas, temps de récupérer l'embrayage et réparer; il accepte sans problème et nous invite chez lui, le soleil est parti et commence a faire froid

Il s'appelle Ali et habite avec son frère, ils ont une centaine de mouton dans son terrain, qui appartiens a son boss Moussef , la maison est composée de 2 chambres, cuisine et salon/dortoir avec cheminée, l'arrière court, ou il y a les moutons, c'est un espace délimite par des cactus et des bus/camionettes en rabe avec juste la carrosserie
Le diner est pret et on peut déguster une bonne soupe avec des eufs et plain d'harissa accompagnée avec du pain.
La communication est difficile vu q il ne parle q l'arabe, on essaye de maintenir des conversation très basiques.. il nous parle de son travail, nous montre les moutons, les chiens dont un q on a soigne au betadine, bandage et coup de tape, car une voiture est passe un peu trop près de sa patte... il est content et nous remercie énormément ça nous fait sentir utiles.
Le reste de la soirée se passera avec le mini dictionnaire du guide en main en essayant de élargir la conversation

Le lendemain:
Démontage de l'embrayage pour voir les dégâts...



Arrgghhh!


En attendent q le ferry approche la Tunisie on profite pour faire une petite promenade avec Ali et ses moutons, puis qques photos de sa maison










Petite proposition pour l'accompagner en ville faire des courses et nous voilà a 2 sur une peugeot 103, sans casque, avec des phares plus a douteux et roulant sur la nationale avec le sifflement des voitures qui passent très près...
Arrives a Beja, petit café en terrasse, qques tours dans le marche pour voir le gazelles, un ¼ d'heure a essayer des lunettes de soleil et il n'arrête pas de me dire de discuter avec les filles,,, mais malheureusement dans ma tète il y pas des filles mais plutôt des disques garnies d'embrayage et la crainte q le problème soit pas seulement ça...


Au retour pendant il prépare le diner on fais un petit feu pour diner dehors




Petit diner a base de poulet accompagné d'une soupe bien charge d'harissa avec du pain, puis un petit te très peu touristique, mais sans doute le meilleur q on a bu jusqu'à maintenant
Vers 11h on se met on route pour récupérer le disques d'embrayage et on reviendra q vers 4h du matin

Le lendemain outils en main et tout fonctionne comme prévu, je réinstalle le tout sur la moto et je offre ma lampe de camping a Ali, vu q il a pas d'electricite et tout marche avec une batterie 12v le temps q elle est chargée
En échange je reçois un sticker sur la moto et les lunettes que il a acheté la veille


Prêt a partir les Belges ont du mal a retrouver son appareil photo, on cherche partout mais rien a faire... le temps passe et on décide de passer une autre nuit ici et tenter la chance demain matin avec le soleil

A la recherche de la camera...


La bête prête a des nouvelles aventures


De nouveau petit diner a l'extérieur mais cette fois accompagne de 2 gardes du chantier a cote, très sympa avec un peu plus de vocabulaire français, ce qui ameilleure notablement la communication
Une fois tous parti et nous sur le point de plier l'oreille apparaît le boss de Ali, un gros monsieur en mercedes, avec ça copine (qui était pas sa femme), des bières et du vin... On discute et on rigole autour du feu, le temps passe, nous propose de venir dormir chez lui a Beja, un diner pour le lendemain, nous filer sa maison sur la mer a Tabarka... mais on peux pas allonger notre séjour par ici, même si je n'ai aucune doute que sa puisse être une expérience très enrichissante, on laissera ça pour la prochaine visite avec plus de temps a passer par ici...


Cette expérience restera longtemps dans ma tète... ce calme chez Ali ou il n'y avez aucune préoccupation et aucun stress de temps sont admirables compares aux habitude européennes

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