vendredi 19 novembre 2010

Tunisie: premier pas


Le ferry tunis,q normalement devrait sortir a 00h sortira q a 02 :30… après plusieurs heures de attente sous la pluie on nous laisse rentrer dans la bête.  Pendant l’attente on aperçoit déjà l’ambiance du monde arabe… gens qui discutent autour des cafés ou thés, des voitures charges jusq’a les yeux (proverbe tunisien de Douz), et une langue plus q difficile pour un européen

Une fois dans le ferry, quasi tous les emplacements dans les salles communes sont déjà pris, je finis par m’installer dans un des couloirs des chambres.
Après qques heures de sommeil je sent un va et viens qui finis jamais, avec, par moments la sensation d’etre suspendu dans l’air, pour qques instants après, écouter un gros splaff du bateau qui reviens se poser sur l’eau ;;; je fais comme si rien étais et je essaye de dormir un max, puis vers 9h je me levé et j’essaye de rejoindre la cefeteria mais c’est quasi impossible de marcher autant ça bouge… une fois arrive aux endroits communs je me retrouve comme dans un film de zombies, entoure des voyous qui a peine se tiennent de bout… les plus chanceux atteint les poubelles pour vomir, d’autres dans les coins, en dessous des tables et ceux qui vont vraiment pas bien n’arrivent même pas a se lever et vomissent par terre ou il sont couches, avec ce liquide jaune qui suit le mouvement du bateau… j’essaye de aller me laver le visage mais je dois sortir en courant avec les doigts dans les tympans et en me disant : respire par la bouche, respire par la bouche ! afin d’eviter de joindre l’etat zombie comun…




Les heures passent et on arrive a la goulette, on passe la douane et petit a petit je commence a sentir que ce voyage va commencer pour de vrais.
A la pompe d’essence je rencontre 2 gars en 2cv qui vont vers l’algerie, on discute un coup et on décide de faire chemin ensemble jusq’a Cap Serrat a 120 km de tunis
                                                      
On roule par nationales et petit a petit on s’habitua a la conduite tunisienne.
On quitte la nationale pour atteindre la mer (une des cotes moins peuples de tunisie) et commence l’aventure pour  trouver notre point de chute ; Après 1h30 en roulant par des petites routes bien troues ( et faillir de rentrer dans un lac) on prend une piste qui mène jusq’a la plage. Je fais une petite inspection avant de rentrer avec la deuche dans cette piste sableuse ; je me fais surprendre par une vache au milieu du chemin qui me regardait  d’une façon très suspecte ; une fois passe le shock je continue et je arrive a la mer, ou je vois un camping car 4x4 des français qui bivouaquent aussi la bas… le jour d’apres je imagine que il se sont pose la question de comment, dans un grand pays et un endroit si pomme on soit finis au même endroit ?


Au matin on se lève sans trop de dépêcher et un fais un tour dans cet endroit si accueillant...









On discute avec qques gens du coin, on change l’alternateur un peu faible de la 2cv et on trouve le camping que on a raté hier soir… petit poisson frais avec salade et des excellentes frites (oui oui, des vrais frites) . Puis on passe le reste de la journée a inspectionner les alentours et un peu de cyber cafe






Le lac ou on a faillit de rentrer hier soir...






On passe la soirée avec notre hote Jamal (camping le pirate a Cap Serrat, très très sympa), on se fait un petit dîner et je commence l’epope pour changer mes pneus, tout va bien jusqu’au moment ou le tabouret de la moto décide de lâcher en faisant tomber la moto a moitie par terre et l’autre moitie contre une poutre ( un rétro de moins), je relève la moto en la posant sur le bras oscillant le temps de trouver un truc stable… et la sbang ! a nouveau par terre en tombant sur le marqueur de carrosserie, qui bien sure a explose dans le hall de notre hote… du coup j’ai passe une bonne heure tournevis en main a gratter le sol….. je décide de laisser l’autre jante pour demain…
Après un bon petit dej je change le pneu et je commence a changer tout le tralala sur la moto (je profite des la voiture pour mù’alegerir du boudin a l’arriere et du 3eme pneu)
On discute, on rigole, le temps passe et on décide de faire un autre petit tour dans le coin et partir demain matin de bonne heure



Amis de Jamal


Autour de cap Serrat








Et de retour au camping ou Jamal nous prépare un délicieux couscous tunisien


Une bonne discussion de tout et de rien avec les belges et jamal et je installe ma suite pour la nuit




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